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31 août 2007

Petit retour sur la toscane : et la fin du monde fut...


Du Ponte Vecchio, nous sommes allés au palais Pitti pour déjeuner aux jardins Boboli.



Et puis l'orage est arrivé. Désolé, on n'a pas eu le temps de prendre la photo des éléments déchaîné, de la grèle, des bourrasques folles, des nuages noirs de fin du monde qui se sont déchaînés alors que nous nous étions réfugié dans le musée de la porcelaine. Ce jour-là, c'est fou le nombre de visiteur qu'a eu ce musée.

Juste un moment d'accalmie pour rejoindre la cour intérieure du palais Pitti, on a pris la photo de cet arbre déraciné, arraché au sol. Des français que nous avons rencontrés nous ont dit que cinq minutes plus tôt ils étaient dessous ; ils nous ont dit aussi avoir conscience d'avoir eu de la chance !
Arrivé dans la cour intérieure, la librairie était fermée au public, un flot jaune ocre s'en échappait. Et le ciel s'est mis à tomber sur Florence. Sur cette photo, les gargouilles pissent sur nos têtes.
Au bout de deux heures, on s'est mis un sac plastique sur la tronche et on a courru pour rejoindre notre bus pour Fiesole de l'autre côté de l'Arno.

Trempé comme une soupe !

Petit retour de Toscane : le Ponte Vecchio

Rien que le nom fait rêver. Les boutiques qui y sont aussi et les prix de l'or...

On s'approche du pont après être passé par les Offices. On remarque les boutiques suspendues sur l'Arno
On est enfin sur le pont. C'est vrai qu'il a quelque chose du Rialto même si les deux ponts sont diamétralement différents. Quelque chose d'italien peut être !
J'aime bien l'étage de cette boutique. Les bijoutiers travaillent au dessus de leur échope. Je ne sais plus si je l'ai lu ou si j'ai visité l'une d'entre elle. Dans une autre vie peut être...

On est d'ans l'Oltrarno, et on va au palais Pitti. On se retourne pour le voir s'éloigner. J'aime bien le cadrage de cette photo et le jeu sur les ombres et lumière. Et dire que deux heures plus tard, ce sera le déluge.

30 août 2007

gelées

Trois nouvelles gelées de pommes

pommes / mûres (50% de chaque et toujours une proportion 60% jus / 40 % sucre)
Pommes / canelle (1 à 2 cuillère à café de canelle)

la plus fun : pommes : alcool d'hysope/canelle (fait maison - 2 verres à alcool pour 3/4 de litres de jus)

la plus oooooof : hysope (un sirop avec de l'agar agar) - là, je vais voir !


29 août 2007

Petit retour de Toscane : les statues de la Signora

Confiture de pommes tatin

Dernièrement, j'ai mangé une confiture de pommes tatin faites en Mayenne par un agriculteur bio (désolé j'ai perdu la référence).

Je me suis demandé comment faire la même chose avec comme seule indication les proportions : 65% de pommes, 35% de sucre et 5% de beurre.

A partir d'une base de confiture de pommes que j'ai dans un bouquin, j'ai réussi à produire le goût recherché.

J'ai mis les pommes épluchées, coupées en morceaux et frottés chacun avec un demi citron pour les empêcher de noircir, dans une bassine à confiture. Je les ai recouvert avec de l'eau. Avec de la mousseline (10cm x 10cm), j'ai fait un petit sac dans lequel il y avait des épluchures de pommes que j'ai mis dans la bassine et j'ai mis à cuire.

Une fois les pommes cuites, j'ai pesé la préparation (2,4 kilo), j'ai pesé le sucre pour qu'il représente 40% dans la confiture (1,6 kilo) et j'ai séparé les pommes du jus obtenu.

J'ai fait revenir les pommes dans la bassine avec 100 gr de beurre et une cuillerée à café de canelle et j'ai réservé. J'ai mis ensuite le jus et le sucre dans la bassine et j'ai fait bouillir pour obtenir une nappe (1160). C'est assez rapide. Ensuite, j'ai rajouté les pommes sautées dans le beurre et j'ai laissé cuire à feux doux / moyen pendant une trentaine de minute ; jusqu'à ce que la préparation prenne une belle couleur "tatin".

Mis en pot et dégustation. Un régal !

Critiques : je pense que l'on doit pouvoir réduire un peu le sucre même si ce n'est pas trop sucré. Il faudrait aussi essayer avec du beurre salé pour voir le résultat et enfin on doit pouvoir mettre une ou deux cuillère à café de canelle en plus, bien que cette épice ne soit pas obligatoire.

28 août 2007

Petit retour de Toscane : Firenze du Campanile

Une fois sur la plazza du duomo, soit on fait la queue pendant une heure pour entrer dans le Duomo, soit, on se rabat sur le campanile. Allez on remonte !


Au fur et à mesure de la montée, le Duomo prend l'allure d'un gigantesque vaisseau.

Au grès d'un étage, le baptistère pour milliardaire de l'époque


Enfin d'en haut, deux photos sur le Duomo, en contreplongée, que j'aime bien car j'ai essayé de cadrer en suivant pour la première les lignes du bâtiment et pour la suivante les lignes de la rue.




En haut, on découvre la vue de Florence la plus saisissante, et pour moi la plus belle et la plus réelle : Florence des toits, des jardins et de la lumière.



26 août 2007

Petit retour de Toscane : Firenze, le duomo

Nous sommes arrivés au camping de Fiesole vers 18 heures. On avait pris de quoi manger le soir, mais finalement on n'a fait que des restaurants le soir et le midi, c'était focaccia, prosciutto, tomato, et frutti. Le soir pizza, pates et zuppe.

Le lendemain matin, on a pris le bus n°7, direction le centre. L'arrêt est juste après le palais Riccardi. Quelques metres de marche et on débouche sur la place du duomo.


Cette arrivée sur la place est toujours pour moi très oppressante (c'est la quatrième fois que je viens à Florence). J'ai toujours un temps d'arrêt face à ce bâtiment très imposant. Il est encaissé à cet endroit ce qui relève encore plus sa grandeur.


Agrandir le plan


Mais ce temps ne dure pas car la foule nous pousse alors vers la place.

L'impression que j'ai ressemble à celle de Vassili Zaitev, le héros de Stalingrad de Jean-Jacques Arnaud quand il débouche dans la ville en feu. C'est un pur moment d'effroi et d'incrédulité mêlés, puis lui aussi est poussé vers la mort.

Syndrome de Stendhal ?

Gelée de pomme

Les premières pommes sont tombées de l'arbre (la récolte est pas mal cette année). J'avais déjà fait dans la semaine de la compote, que l'on met ensuite au congélateur.

Aujourd'hui j'ai fait de la gelée après avoir extrait le jus grâce à un extracteur (billet à venir).

J'ai récolté 2,4 litres que j'ai partagé en deux.



Une première préparation avec 6 graines de cardamome que j'ai cassée et une autre avec 2 follicule de badiane (anis étoilé)


Marmelade de mirabelles

Avant de partir en vacances, on avait ramassé les mirabelles (2 sacs de 4 kilo chacun à peut près) que l'on a mis au congélateur.

Il y a deux jours, j'ai dégelé un paquet, puis j'ai enlevé les noyaux. Soit 2,9 kilo que j'ai mis dans un grand saladier avec 1,9 kilo de sucre. Puis un jour de frigo à macérer.

Aujourd'hui, j'ai cuit la préparation dans une grande bassine à confiture en cuivre. Le résultat est particulièrement savoureux, je pense surtout parce que les fruits ont été cuits une première fois par la congélation. Leur apparence n'est plus très belle (couleur noircie), mais la chair a été ramollie, ce que l'ajout de sucre a accentué et la peau est devenu légèrement craquante perdant sa souplesse de fruits frais.

Les prunes et les mirabelles en particulier se marie bien avec plusieurs épices, et apparemment, on doit mettre les épices à la fin de la cuisson. Pot par pot, j'ai ajouté les ingrédients en remuant avec une petite cuillère.

J'ai donc préparer 4 marmelades différentes

3 pots de mirabelle au réglisse (1/2 cuillère à café par pot)
3 pots de mirabelle à l'anis (1/2 cuillère à café par pot)
3 pots de mirabelle à l'extrait d'amande amère (le fond de la cuillère à café)
et 2 pot nature

Et cerise sur le gâteau, il parait que je fais les meilleures confitures du monde mais celui qui dit ça est un petit gourmand qui a passé sa matinée à racler les fonds de casserole







Petit retour de Toscane : Lucca, vue de la Torre Guinigui

25 août 2007

Petit retour de Toscane : les collines de Lucca et la villa Torrigiani

On est parti de Lucca en direction de Firenze.


Agrandir le plan



Premier arrêt sur la route, la villa Torrigiani qui est une des villas médicéennes autour de Lucca les plus connues. L'entrée n'est pas donnée, mais ce n'est rien quand on compare aux prix à Florence.



Ensuite on a pris les chemins de traverses dans les collines du nord-toscan. De l'olivier et de la vigne. On voulait s'arrêter pour acheter de l'huile d'olive, finalement, on en a pris dans le Chianti, deux jours plus tard.




pistou genovese

Allez, celle-ci c'est ma recette préférée et je la dédicace spécialement à Laeticia qui l'adore littéralement.

Fin aout, début septembre, il y a plein de basilic à large feuille sur le marché de Laval. Je ne sais pas pourquoi cette variété, ici, qui n'est pas très commune.

Il est vendu par bouquet de 5 brins, 40 cts le bouquet (y"en a qui font plus cher et c'est du vol). Ce matin, on en a acheté 10 bouquets et rentré à la maison, en avant Simone.

J'effeuille les brins, lave les feuilles et les passe au panier à salade


Ensuite, comme il y en a beaucoup, je fais un premier passage au gros mixeur. La photo ci-dessous représente l'un des 4 bols nécessaires pour faire un premier broyage grossier.
et ça donne ça

Je passe ensuite ce premier résultat au mixeur à herbes, plus fin comme broyage et plus faible en quantité, soit une demi dizaine de passage. Si je passait directement avec ce mixeur, il me faudrait donc 5X4, 20 passage au mixeur pour arriver au même résultat, donc 20 minute de plus.


Ensuite, je remets les herbes broyées dans le grand mixeur, j'y ajoute 2 chevretines (chèvre dont on se sert pour les chèvres chauds par exemple), 25 à 30 pignons de pin, 6 grains d'ail, et du parmesan rapé. Ce dernier va saler le pistou et relever le goût du basilic, les chèvretines c'est pour l'onctuosité et les pignons aussi d'ailleurs qui ajoute une pointe de gras. Il ne faut d'ailleurs pas en mettre beaucoup car ils vont donner un goût un peu fort qui risque de masquer le basilic.

on mélange le tout dans le grand mixeur


et on fait monter (comme une mayonnaise) en y ajoutant de l'huile d'olive.
Voici le résultat. Il y en a, ici, pour deux ou trois plats pour 4 personnes. Si je devais l'employer maintenant, j'y mettrait plus d'huile, mais comme la destination c'est le congélateur, je garde le pistou un peu pateux.


Je remplis enfin des petits pots de bébé qui vont finir au congélateur. Pour utiliser un pot, il faudra les dégeler longtemps à l'avance (car sinon, vous allez faire chauffer l'herbe et c'est moins bon), ajouter à la sauce de l'huile d'olive et ajouter aux pâtes pour un régal (sauf pour Laeticia).

24 août 2007

Coulis de tomate

J'ai commencé à faire du coulis de tomates avec des tomates qui sont pas les miennes sniff.

C'est en fait assez simple à faire.

Faire revenir de l'huile d'olive (un peu quand même, on est en Mayenne, mais il ne faut pas exagérer non plus, rentrez ce morceau de beurre monsieur, je vous prie...)

Quand elle est bien chaude, y mettre deux ou trois grains d'ail et sortir du feu. L'ail doit se confire. Quand il est translucide, on peut le sortir de l'huile et soit le manger si vous aimez ça, soit le jeter.

On remet sur le feu, on ajoute des oignons, du celeri branche coupé fin que l'on fait revenir à feu moyen ; surtout ne pas laisser cramer et faire la préparation dans une grosse poelle en fonte (fonte d'aluminium), pas comme moi sur les photos dans une casserole en inox...


Une fois la préparation prête, mettre les tomates coupées en morceau et laisser revenir à feu moyen.


Quand tout est cuit, on passe au presse purée, on fait recuire la préparation obtenue pour faire évaporer l'eau, on met en bouteille, on stérilise et bast.

A consommer en soupe principalement. Si vous voulez en faire une sauce tomate, il va falloir sérieusement réduire la préparation et y ajouter huile, ail et aromates.


Faire des fruits secs

Il y a deux ans, après avoir découvert ça via Martine et Jacques, on a acheté un deshidrateur. C'est un appareil électrique qui brasse de l'air entre 30° et 70° vers des paniers sur lesquels on a posé les fruits. Il faut compter au minimum 7 heures pour arriver à un bon produit. L'année dernière on avait fait les traditionnelles tomates que l'on met souvent dans les rotis, mais aussi les pommes, les pêches (super bon), l'ananas, les pruneaux etc.

Cette année, après avoir visité le marché central de Florence et ses étals appétissants de fruits secs de toutes sortes, j'ai essayé de faire des melons et des fraises secs.

embarquement photo



3 melons coupés en tranches sur un panier

500 gr de fraises coupées en deux

On empile les paniers les uns sur les autres (jusqu'à 10 paniers)



On branche, on met le thermostat sur la chaleur désirée et en avant Berthe pour 12 heures de séchage

et ça donne ça, pas grand chose hein ! Et surtout ce n'est pas l'apparence des marchés florentins. Les fraises, il ne faut pas les couper car ça donne quelque chose de raplapla pas très joli. Les melons, je sais pas trop. A Florence, ils doivent mettre des colorants. dans ous les cas, faire le séchage avec des fruits qui ont pris le soleil. Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire...

quand le vin est tiré...

Aujourd'hui, j'ai mis en boueille le vin de noix et le vin de cerise que j'avais fais début juillet. Le vin de cerise ne semble pas génial, on va voir ce que ça va donner après la mise en bouteille et la madérisation du produit. Le vin de noix semble intéressant, bien qu'un peu sec. A voir dans trois mois.

21 août 2007

Petit retour de toscane : Lucca, le jour

Après une nuit dans un camping sans âme (à tous les sens du terme), mais pas cher et surtout seul sur la région, on a été redécouvrir la ville le jour.

Beaucoup plus de monde mais pas la grande foule non plus. Le soir on avait commencé la cure de cuisine toscane (zuppa, pizza, focaccia...) et le matin, et bé on a commencé la cure de glaces : lemone melone pour moi pendant tout le séjour. J'ai en fait mené une analyse scientifique sur le goût, il me fallait donc avoir les mêmes critères expérimentaux et surtout avoir un panel très important et très régulier (3 fois par jour).

Allez, visite

On a commencé par monter la Torre Guinigui (230 marches). La caractéristique de cette tour, avoir 4 chênes vert plantés au sommet.


C'est haut, n'est-ce pas !


Content d'être arrivé le mec, il tire la langue !

Hé, c'est vachement haut ! j'ai l'vertige moi.
(n'empêche, Zaza qui est verte au bout de deux mètres, elle est montée en haut, en serrant les dents mais avec beaucoup de courage j'ai trouvé !

J'aime bien les photos avec un pigeon, j'en prends toujours une ou deux (vieux souvenirs d'enfance). C'est tellement con un pigeon !

La place de l'amphitheatro, vue d'en haut

Pour finir deux photos prises entre les parois des fenêtres de la torre !