Hier soir, nous sommes allés voir cosi fan tutte à l'opéra de Rennes.
C'est la seconde fois que je vais voir un opéra et là c'était un cadeau de mes beaux parents pour mes 40 ans. Très sympa, j'ai apprécié !
On est arrivé juste à l'heure (assez rigolo de manger un yahourt à l'entrée de l'opéra) et quand on arrive à nos places qui est à côté de nous, des connaissances de Laval (Simone et rolland). Comme il est fin mélomane, cela nous a permis d'avoir une compréhension un peu plus poussée au niveau du chant proprement dit.
Le public, beaucoup de soixante et plus, beaucoup de mélomane apparemment, quelques ados, voire des plus jeunes (assez étonnant mais je crois que c'est dû à la politique de la ville de Rennes pour faire découvrir l'opéra aux plus jeunes). Bon, c'est de l'upper middle class et plus.
Le premier acte est sympa même si on sent, par moment quelques inégalités dans le chant. Je suis content car même moi, j'arrive à faire la distinction. Guglielmo et Ferrando ont moins de présence que leurs fiancées et surtout Dom Alphonso (ténor je crois ?) et cette impayable Despinna, petit bout de femme tout en rondeur et en énergie, avec un vrai talent comique pour jouer ce rôle. Le second acte, malgré un début de fatigue sera excellent pour cumuler émotionnellement avec le "cosi fant tutte" et les noces contrariées par le retour des fiancées.
A l'entr'acte, j'ai pu discuter un peu avec Rolland, ainsi qu'avec quelques spectatrices très connaisseuses, au bar ? non, aux toilettes. Oui je sais, c'est un lieu qui m'inspire beaucoup !
Concernant l'histoire, je m'attendais à une farce un peu olé olé et je me suis retrouvé dans une comédie à la molière. Il y a beaucoup de parenté entre Dom Alphonso et Dom Juan et la scène finale pendant laquelle il s'assoit, sur une chaise, regards perdus au loin, face au public, pour expliquer que c'est ainsi la vie et qu'il faut que la raison nous gouverne plutôt que les passions, j'ai cru voir, un instant, dans son regard, les espaces infinis qui effrayaient tant Pascal ! Du rire aux larmes, insensiblement on est passé d'une histoire légere à la profondeur de la comédie humaine.
Alors que nous quittions l'opéra dans la nuit froide rennaise, j'ai revu mes deux commères, rencontrées dans le besoin. Petite discussion rapide marqué par le plaisir bien présent du spectacle vu. Ces personnes bien âgées (70-80 ans) avaient adorées le jeu et le chant des jeunes chanteurs de l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris (entre 20 et 30 ans). Je crois que c'est cette jeunesse-là qu'elle retenaient en premier.
Après les avoir quitté, Isa m'a demandé d'où je les connaissais - Bé, des WC !
C'est la seconde fois que je vais voir un opéra et là c'était un cadeau de mes beaux parents pour mes 40 ans. Très sympa, j'ai apprécié !
On est arrivé juste à l'heure (assez rigolo de manger un yahourt à l'entrée de l'opéra) et quand on arrive à nos places qui est à côté de nous, des connaissances de Laval (Simone et rolland). Comme il est fin mélomane, cela nous a permis d'avoir une compréhension un peu plus poussée au niveau du chant proprement dit.
Le public, beaucoup de soixante et plus, beaucoup de mélomane apparemment, quelques ados, voire des plus jeunes (assez étonnant mais je crois que c'est dû à la politique de la ville de Rennes pour faire découvrir l'opéra aux plus jeunes). Bon, c'est de l'upper middle class et plus.
Le premier acte est sympa même si on sent, par moment quelques inégalités dans le chant. Je suis content car même moi, j'arrive à faire la distinction. Guglielmo et Ferrando ont moins de présence que leurs fiancées et surtout Dom Alphonso (ténor je crois ?) et cette impayable Despinna, petit bout de femme tout en rondeur et en énergie, avec un vrai talent comique pour jouer ce rôle. Le second acte, malgré un début de fatigue sera excellent pour cumuler émotionnellement avec le "cosi fant tutte" et les noces contrariées par le retour des fiancées.
A l'entr'acte, j'ai pu discuter un peu avec Rolland, ainsi qu'avec quelques spectatrices très connaisseuses, au bar ? non, aux toilettes. Oui je sais, c'est un lieu qui m'inspire beaucoup !
Concernant l'histoire, je m'attendais à une farce un peu olé olé et je me suis retrouvé dans une comédie à la molière. Il y a beaucoup de parenté entre Dom Alphonso et Dom Juan et la scène finale pendant laquelle il s'assoit, sur une chaise, regards perdus au loin, face au public, pour expliquer que c'est ainsi la vie et qu'il faut que la raison nous gouverne plutôt que les passions, j'ai cru voir, un instant, dans son regard, les espaces infinis qui effrayaient tant Pascal ! Du rire aux larmes, insensiblement on est passé d'une histoire légere à la profondeur de la comédie humaine.
Alors que nous quittions l'opéra dans la nuit froide rennaise, j'ai revu mes deux commères, rencontrées dans le besoin. Petite discussion rapide marqué par le plaisir bien présent du spectacle vu. Ces personnes bien âgées (70-80 ans) avaient adorées le jeu et le chant des jeunes chanteurs de l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris (entre 20 et 30 ans). Je crois que c'est cette jeunesse-là qu'elle retenaient en premier.
Après les avoir quitté, Isa m'a demandé d'où je les connaissais - Bé, des WC !
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2 commentaires:
"Cosi fan tutte", superbe opéra !
Très drôle l'anedocte...
Bonne soirée et merci de tes visites régulières sur "ma-toscane".
Ciao
Paola
Oui, l'opéra était vraiment sympa. J'ai des origines italiennes (peirano) et mon père me raccontait que son père chantait tout le temps des airs de Verdi, un peu comme nous freonnons les chansons de la radio.
J'ai toujours eu envie de voir ce que cela donnait réellement.
Quant à ma toscane, il est dans mes favoris et j'y vais dès qu'il y a du nouveau.
bizzzVirtuelles
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