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Recommandé par des Influenceurs

8 juillet 2007

Harlan Coben

Rien à voir avec le jardinage mais comme il pleut depuis deux mois et que le jardin c'est herbes folles et tomates crâmées, faut passer le temps.

Entre deux lattes de parquet, des conférences à Rennes début juilet, j'ai lu "disparu à jamais" d'Harlam Coben.
Bon, ça se lit bien, c'est déjà ça !

Mais il y a deux choses qui font que je n'en lirai pas d'autre. Je trouve que le scénario souffre de quelques erreurs de construction et plus énervant, ce type n'aime pas ses personnages.

Ken est mort il y a 11 ans, jusqu'à que Sunny, sur son lit de mort ne dise à son frère will le contraire.

Ken a tué Julie il y a 11 ans. Tout le monde le sait, mais puisqu'il réapparaît parmi les vivants, et qu'il est en fuite, on peut toujours reposer la question de sa culpabilité.

Nous sommes 11 ans plus tard et les principaux protagonistes de l'époque réapparaissent au moment où meurt la mère et peu après la petite amie de Will, Shéila, celle qui a remplacé Julie dans son coeur depuis peu. Celle qu'il voulait épouser après les funérailles de sa mère.

Il y a là Carrex au front tatoué, le spectre, tueur psycopathe, Mac Guane le mafioso sans scrupules, Katy, la soeur de Julie, le père de Ken et de Will, mais aussi Pitioso un ponte du FBI en mal de vengeance...

Hors donc, il y a 11 ans, Ken a piqué la petite amie de son frère, Julie. Mais on apprend aussi qu'il couchait également avec Sheila à la même époque (selon le postulat de départ posé par l'auteur que Carly est la fille de Ken et de Sheila et qu'elle a 11 ans). Et pendant l'enquête que mène Will, jamais cette évidence n'est questionnée. C'est là la première abération. Les personnages peuvent bien faire ce qu'ils veulent, mais à un moment l'auteur doit quand même faire en sorte qu'ils se posent les bonnes questions (et peu importe les réponses d'ailleurs).

Le spectre, le tueur à la technique irréprochable, celui qui glace tous les personnages, à chaque fois qu'ils se retrouvent sur son chemin devient dans l'histoire celui qui dit la justice. Pourquoi pas ! Mais la transformation de tueur psychopathe en justicier est mal conduite par l'auteur. Cette évolution est marquée dans l'histoire par une conversation un peu surréaliste entre le spectre et mac guane, et bien sur par la scène finale. Une ou deux fois, l'auteur nous montre le tueur poursuivant un dessein qui semble plus grand que lui. Mais cel reste très schématique.

Chose plus étrange, le spectre a l'image d'un tueur impitoyable qui réussit toujours ses meurtres, sadiques de préférence. Alors quand Will sauve Katy d'une mort atroce et signée en mettant en fuite un homme masqué qui procède comme le spectre et qui fait dire à Will que c'est lui, il ne ressent ni sentiment de puissance (il a mis en déroute celui qui ne peut l'être quand même) ni questionnement (comment Will le peureux a-t-il pu réaliser cet exploit ?) - Tout est renvoyé à la fin. Un peu léger quand même.

Voila pour les erreurs de construction. Pire, pour moi ! L'auteur manipule ses personnages au grès de l'histoire, il ne leur donne pas une vie propre. Ils sont là pour faire avancer l'histoire et disparaisse eux aussi de l'histoire une fois leur rôle achevé.

C'est la mère de Sheila qui a chargé Will de retrouver sa petite fille après la mort de sa fille (qui en passant n'est finalement pas la petite amie de Will). Que deviendra-t-elle quand elle apprendra qu'elle n'a plus ni fille ni petite fille (oui la petite fille n'est pas la fille de Sheila et Ken mais celle de... enfin vous verrez bien !) ? Mais ça l'aueur s'en fout !

Que devient Katy après avoir tenté de tuer Ken ? Plouf, évanouie de l'histoire ! Carrex, c'est guerre mieux. Et que dire de la manière dont est réglée le problème du mari violent de Nora (vous savez pas qui s'est celle-là hein ?). Hop, un coup de Tug ! Quand il y a un problème, il y a une solution simple et généralement très simpliste.

En fait l'auteur place ses personnages comme il l'entend, comme des objets sans consistance. Ils ne sont là que pour servir l'histoire et surtout les desseins de l'auteur.

Les hommes sont seulement des objets que l'auteur manipule mécaniquement. Ce roman est une belle mécanique manipulatoire, mais une mécanique seulement.

4 juillet 2007

Quelques titres

Bibliosurf, une librairie en ligne très intéressante, qui va vous changer de la Fnac ou d'amazon, présente un certain nombre de livres de recette. Y'an a quelques uns qui sont intéressants : pèle mèle :

- Légumes d'hier et d'aujourd'hui
- le régime okinawa
- Bocaux et conserves
- Tagines, couscous et autres douceurs marocaines

Une manière comme une autre de rêver quand le temps est mauvais

2 juillet 2007

Le bio est l'avenir

La FAO vient de reconnaître que l'agriculture bio était l'avenir. Voir l'article de rue89 dont sont extrait les citations suivantes.

Mais l'étude produite le 3 mai à Rome reconnait encore en faveur du bio une meilleure efficience par rapport aux coûts, une résistance accrue des écosystèmes face au stress climatique, une réduction de l'utilisation des carburants fossiles… Le bio est à même de maintenir les structures rurales, d'empêcher le gonflement des bidonvilles urbains, car il nécessite plus de bras. D'un point de vue holistique, le bio est préférable.

Que rajouter ? Que l'agriculture intensive vit aujourd'hui sur les bas prix du pétrole, que demain, les bras seront plus économiques que les machines…


1 juillet 2007

vin de noix,

Pour faire du vin de noix, j'utilise les dames-jeanne qui viennent de l'oncle de ma mère, Titin, du Calvo, à côté de Vintimille, en Italie. C'est une bonbonne en verre, ronde, avec un treillage en acier pour la rendre stable. L'entonnoir, lui est en plastique de chez Leclerc. Aucun lien de parenté avec Michel-Edouard.


Il faut ensuite des noix de la saint-jean d'été. Des noix vertes, tendres, pas tachetées, bien lisse et avec une bonne odeur acre de noix. des noix quoi !


Il faut 5 noix par litre de rouge. Comme je fais ça en gros, je fais pour 6 litres de vins de noix. je les coupe en deux, pour les faire entrer dans le goulot. Certains écrasent les noix, moi je les coupe.


Bon, le problème avec les noix, c'est que ça tache. Les mains vont rester marron pendant une petite semaine.


Après les noix, je mets du sucre, 200 grammes par litre de vin rouge (un kilo ici). S'aider d'une tige fine pour faire couler le sucre, si il y a engorgement dans l'entonnoir.


Enfin le vin, du bon rouge, merlot, grenache ou syrah. des vins assez robustes et assez costaud (13°). je les achète aux cavistes des Bozées (Chez Hubert Notais) par cubi de 10 litres (23€).




Pour finir, Il faut rajouter de l'alcool de fruit (200 ml par litre de rouge). on trouve ça en grandes surfaces. C'est de l'alcool à 40°. Difficile d'avoir plus fort en France aujourd'hui pour ce type de produit. Une année, j'avais essayé avec du marc de bourgogne, plus fort mais aussi plus de goût et donc en résultat un produit plus costaud et masquant la légère amertume tanique de la noix. Donc pas une bonne idée.


Après, il faut perdre la dame jeanne deux mois dans la cave, à l'ombre et au frais. Et quand on la retrouve, en septembre, on met en bouteille, on bouche et on consomme sans modération. La première année, le vin de noix est assez sec et frais, il se madérise par la suite. Je préfère quand on sent encore le goût du fruit.

Consoude en fleur

J'ai mis dans le jardin des pieds de consoude. Une dizaine. C'est une plante intéressante dans un jardin car elle sert d'engrais vert. On la coupe trois ou quatre fois dans la saison et ensuite on la met au compost ou en paillage sous les tomates. Un autre aspect intéressant, elle est très melifère.





crème de cassis

La saison des conserves est partie, avec les premières confitures ici. Aujourd'hui, j'ai commencé de la crème de cassis. C'est la première fois que j'en fais Elle se fait sur 48 heures.

En fait, quand j'ai commencé à faire des alcools, il y a cinq ans, j'ai cherché des recettes et j'ai trouvé quelques références. Parmi mes préférées, il y a cette page web des recettes du Berry que j'utilise pour ma recette de la crème de cassis. A priori rien à voir avec mes origines -- faut voir florence pour ça -- mais d'une part, les recettes présentées sont tres sympa et d'autre part, heureusement que la connaissance circule sinon on s'emmerderait dans notre petit près enfermé. Allez voir, c'est ici