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7 octobre 2007

semences anciennes

Le groupement national interprofessionnel des semences et plants fixe les règles de ventes des variétés de légumes. Il y en a peu et la plupart des varéités que nous trouvons dans nos potagers ne pourraient être vendu. Au détriment donc de la biodiversité.

L'association kokopelli lutte contre cette politique qui est favorable aux grands semenciers, ceux qui contrôle de fait le marché de l'alimentation.

Aujourd'hui l'association est attaquée et se pose quelques questions, notamment pourquoi les grandes surfaces peuvent vendre des variétés interdites au commerce alors que pour le même sujet, l'association doit répondre à la justice. Pour plus d'information, c'est ici et ici

3 commentaires:

Anne a dit…

Je crois que j'ai pas tout compris... Où est-ce qu'on trouve la liste des variétés que l'on a le droit de commercialiser en supermarchés ?

Je sais par exemple, pour en avoir discuté avec les gens du coin qu'il y a une race de pommes de terre ici qui n'est pas vendue en semence... et pourtant c'est bien meilleur que la charlotte ! Moi j'en trouve au marché, mais je ne sais pas pour combien de temps...

Et pour les tomates, mon hyper préféré a-t-il le droit de vendre des tomates noires ?

Ah et ça me fait penser : toi le pro des tomates, dis-moi combien de tomates je vais avoir avec un pied et quelles variétés je pourrais faire pousser dans mon petit jardin cherbourgeois, un coin où il ne fait jamais très chaud... ni très froid.

Bisous et merci

Jadlat a dit…

1. Cette liste est éditée par le gnis. C'est eux qui font lapluie et le beau temps dans les semences. Tu as le droit de cultiver, pour toi les semences "amateures" mais à la vente, très peu de variété sont autorisées. Hors, il y a un marché de plus en plus juteux, car les gens recherche ces variétés considérées , à tort ou à raison, comme plus naturelle, plus authentique. Donc, apparemment beaucoup de supermarché sont hors la loi, mais il ne faut pas le dire.

Par contre kokopelli veut développer la culture des semences anciennes, mais sans passer par un organisme accrédité. Les semences sont cultivées par des jardiniers lambda qui ont "adoptée" une semence. Ils en assurent la conservation. Ensuite ces semences sont vendue aux jardiniers amateurs, et font de la concurence (de plus en plus dure) aux grainetiers pour particuliers, baumaux par exemple qui a décidé de porter plainte contre kokopelli avec l'aval du gnis (qui dépent de l'Etat). Donc on porte plainte d'une part contre cette association, mais on se fait discret sur la vente aux particuliers par les grandes surfaces. Deux poids et deux mesures.

Pour plus d'info, et plus explicite, je te renvoie aux deux liens mis dans l'article. Le premier est la campagne lancée par kokopelli pour recenser les cas de ventre par les grandes surfaces en france et le second est une explcation des enjeux.

2. Je pense que la vente sur le marché locale est possible sur le crédeau, moins de 50 km du lieu de production mais je ne suis pas sûr. Mais l'exemple que tu donne est significatif, trois ou quatre variétés de patate vendue en france, une pour la purée, une pour les frites etc. alors qu'il y en a des centaines qui existent. Pour les tomates, par exemple, il y a plus de 12 000 variétées recensé pour 5 ou 6 autorisées à la vente.

3. Si je me réfère à l'article dont je te parle sur telabotanica, ton hyper n'a pas le droit de vendre des tomates noires. Sauf qu'ils ont trouvées une astuce pour le faire (cf article sur tela botanica)

4. Bé, le nombre de tomate, ça va dépendre de la variété : 3 ou 4 pour des grosses, type marmande, une quinzaine pour des moyennes, comme les san marzano, et une petite centaine pour les variété cerises et autre. Quant aux variétés, je sais pas trop. La tomate n'aime pas que son feuillage soit mouillé sinon, comme cette année, c'est le mildiou et ça a été particulièrement violent. Exposition au soleil, arrosage fréquent l'été si sècheresse. Je ne vois aucun inconvénient pour toutes les variétés existantes. Le principale danger c'est la pluie ce qui nécessite de traiter à la bouilie bordelaise (cuivre). Certain pique les pieds d'un petit fil de cuivre, à la mise en terre. Je ne sais pas trop.

Bon, le cuivre c'est bien mais il ne faut pas exagérer car c'est pas trop bon non plus pour l'homme. Sinon, en cas de groose pluies continues, il faut couvrir tes feuilles, mais c'est aussi un autre investissement en temps.

Anne a dit…

Ma variété de patate, je l'ai même pas trouvée sur le gnis... Ici, on l'appelle Mazurienne, elle a la chair très blanche et la meilleure préparation, c'est en robe des champs avec un petit morceau de beurre... Mmmhhh

J'en trouve ici tout l'été. Mais voilà, maintenant c'est fini (bououhh), alors retour à la charlotte

Merci pour les tuyaux sur les tomates. J'ai compris : avec un été comme cette année, j'ai intérêt à les cultiver sous plastique !